GROSRENAUD, REGNAULD, Renaud.
Le prénom Regnauld, ou Renaud (Ragin, conseil, et waldan, gouvernement) était très répandu, avec ses composés et ses diminutifs, à cause du prestige qui s’attachait au souvenir et au nom, de Renaud de Bourgogne (XIIIe siècle), qui avait accordé des franchises au bourg de Montbéliard, et avait cédé la chatellenie de Blamont, en 1283, à son oncle par alliance, Thiébaud IV de Neuchâtel (Urtière).
Renaud aussi formé, très tôt, des patronymes, eux-mêmes escortés de composés et de dérivés. Nous avons ainsi, pour notre seule région de Montbéliard,un nombre incalculable de familles Renaud.
De plus, dans certaines localités, on trouve, en même temps, des Renaud et des Grosrenaud (avec les diverses orthographes) : à Bondeval, au XVe siècle ; à Roches-les-Blamont, Blamont, Vandoncourt, Dannemarie, Dasle et Villars-les-Blamont, au XVIe siècle. Et, en face des Grosrenaud, existent aussi des Petitrenaud, par exemple à Tavey, au XVe siècle.
Nous avons remarqué, sans nous l'expliquer, que les Grosrenaud s'étendent surtout (sauf quelques exceptions) sur le territoire de l'ancienne chatellenie de Blamont.
Quelques Grosrenaud sont sortis de l'ornière du village : un Pierre Grosrenaud, originaire de Roches, a été pasteur, à Saint-Georges de Montbéliard, comme diacre, de 1785 à 1788, puis il a été titulaire de la cure de Couthenans. D'autre part, à Montbéliard même. deux originaires de la vieille souche de Bondeval, reçus bourgeois de la ville en 1778, Charles-Henri et Georges-Frédéric Grosrenaud se sont distingués par leur talent de graveurs.
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